vendredi 14 novembre 2014

Une formation en alternance



On en entend beaucoup parler actuellement. Pour les lycéens et les étudiants, l'apprentissage mérite d'être pris en considération, sachant qu'il offre des débouchés dans un certain nombre de secteurs et que la plupart des jeunes formés par alternance trouvent rapidement un emploi à l'issue de leur formation. 

Voici quelques informations :
Le contrat d'apprentissage s'étale sur une durée de un à trois ans selon le diplôme visé, qui peut aller du CAP au Master, en passant par le diplôme d'ingénieur. Il concerne les jeunes de 16 à 25 ans (éventuellement jusqu'à 30 ans sous certaines conditions).
L'apprenti(e) bénéficie, en alternance, d'une formation dans un CFA (Centre de Formation d'Apprenti) et de l'exercice du métier choisi en entreprise, sous l'encadrement d'un maître d'apprentissage. Il (elle) aura ainsi l'opportunité d'obtenir un diplôme tout en étant rémunéré pendant sa formation.
Il ou elle pourra également obtenir des aides pour hébergement et restauration, ou encore pour financer la préparation de son permis de conduire, et sera par ailleurs titulaire de la carte étudiant-e durant tout le temps de sa formation.
Intéressez-vous donc à la formation en alternance, par exemple si vous êtes attirés par les métiers suivants : paysagiste, coiffeur, boulanger, cuisinier, carrossier, maître d'hôtel, aide-soignant, orthoptiste, conseiller bancaire, garde forestier, actuaire, ou encore céramiste, ébéniste, orfèvre... oui, la liste est longue, renseignez-vous !



jeudi 6 novembre 2014

L'école pour tous

Allez, cette fois je vous conseille un film :
L'école pour tous, de Eric Rochant (avec, entre autres, Arié Elmaleh et Elodie Navarre).

C'est l'histoire d'un jeune adulte issu des « quartiers sensibles », qui a fait quelques bêtises et est connu des policiers, qui se retrouve à prendre la place d'un professeur de français dans un collège, en se faisant passer pour lui alors que celui-ci est à l'hôpital... Ce travail est ce qu'il considère comme « une super planque. »
Il est content d'occuper ce poste car cela lui donne une position sociale, un salaire, une fonction.
Il s'attache peu à peu à ses élèves, qui sont des élèves en difficulté (la classe de 4e AS, « remédiation, médiation, option relai ») et commence à prendre son rôle au sérieux.

Au départ, il se contente d'essayer de transmettre les connaissances imposées par le programme et tente de faire ce que l'on appelle un cours magistral : le maître, par l'intermédiaire d'un support écrit, transmet les connaissances à acquérir à ses élèves, ceux-ci étant censés écouter sagement et restituer les connaissances.
Puis il va se rendre compte que ses élèves ont une vraie envie d'apprendre (et non de « subir  ses cours »). Et il va avec eux, grâce à eux, trouver une méthode qui les rend actifs et heureux d'apprendre.
Ils étudient Le médecin malgré lui de Molière, un classique qu'on aurait a priori pu penser totalement étranger à leur monde et à leurs préoccupations. Or ils découvrent peu à peu, par exemple, que des sentiments ou des émotions expérimentés par les personnages peuvent être très proches de celles qu'ils ressentent dans leur quotidien. Ou que certaines expressions, qui les intriguent, pourraient très bien revenir à la mode.
L'enseignant ne leur fournit que très peu d'informations (puisque, bien sûr, il ne les a pas...), ce qui va amener les élèves à vouloir aller les chercher par eux-mêmes. Le maître et les élèves vont découvrir ensemble, et ce sont les élèves qui vont placer le maître en situation d'examen (sur le mode ludique : chaque fois qu'il ne sait pas répondre à une question sur l'oeuvre étudiée, il a un gage).
Il va ainsi parvenir, sans trop l'avoir programmé, à leur donner le goût des mots, de la littérature, et surtout l'envie de s'informer, lire, aller au CDI et utiliser différents outils. Eux qui s'ennuyaient sont désormais heureux de venir au collège : ce type d'aventure crée bien évidemment une grande complicité entre tous (entre les élèves d'une part et entre le groupe d'élèves et leur professeur) et les amène rapidement à prendre confiance en eux.

Si la situation présentée ici semble idyllique car traitée sur le mode humoristique et décalé (le jeu est constant autour de l'imposture, comme dans la pièce étudiée), il y a dans ce film une grande justesse dans l'observation et la restitution des comportements de chacun : enseignants, élèves, personnel administratif (attitudes de l'élève "difficile", présentation des savoirs académiques, corporatisme, ....).
Et ce film suggère, sans en avoir l'air, des pistes à explorer pour éviter les longues journées qui s'égrènent entre les murs de l'établissement scolaire et remettre la culture générale, l'ouverture d'esprit et l'épanouissement de l'élève au coeur des préoccupations, pour que chacun retrouve l'envie d'apprendre et de partager.
Bref, un film à voir et à re-re-revoir, on ne s'en lasse pas !


mercredi 8 octobre 2014

Réussir en maths

Tout d'abord, il faut dire et redire que les maths sont utiles, et même indispensables, pour exercer tout un tas de métiers : vétérinaire, ingénieur, informaticien, commercial, mécanicien, infographiste, architecte, … et j'en passe. Ceci est très important, car beaucoup d'enfants ne voient pas forcément l'utilité des mathématiques, et du coup ont parfois tendance à s'en désintéresser et surtout à se démotiver lorsqu'ils ne comprennent pas une notion qui reste pour eux un peu abstraite. Et on les comprend !
Mais avant de les inviter à se projeter dans l'avenir, montrons-leur que les maths sont très utiles dans la vie courante : par exemple, lorsque l'on suit une recette de cuisine, on fait des mathématiques !
(je vous renvoie à l'article de ce blog 
Pour vous aider à mieux faire comprendre à votre enfant comment fonctionnent et à quoi servent les mathématiques, je vous recommande le livre de Denis Gued, Les mathématiques expliquées à mes filles : sous forme d'entretien avec questions-réponses, il explique ce que c'est qu'une hypothèse ou une démonstration, ou encore comment se servir d'un théorème, et rend accessible tout un tas de notions qui pouvaient paraître rébarbatives ou compliquées.
Il faut savoir qu'en maths, il faut tout autant comprendre qu'apprendre. Apprendre sans avoir compris ne servira absolument à rien. Mais il ne s'agit pas seulement de comprendre : il est nécessaire d'apprendre les définitions, les théorèmes, les démonstrations. Il est ensuite nécessaire de faire de nombreux exercices pour appliquer ce qui a été compris et appris, afin de mettre en place des automatismes. Pour cela, nombreux sont les sites internet qui proposent des exercices et il est facile de trouver dans le commerce des cahiers d'exercices corrigés.
Le parent qui souhaite aider son enfant pourra s'y mettre avec lui : même si vous étiez soi-disant « nul en maths », intéressez-vous à ce qu'apprend votre enfant, qui sera heureux de vous l'expliquer, et le fait de reformuler à la maison ce qu'a expliqué son enseignant en classe lui permettra de mieux comprendre et intégrer les nouvelles notions abordées (faîtes ceci de préférence lorsque le cours est encore frais, ce sera plus efficace!).
Faîtes ensemble les résumés et les schémas qui rendent le cours plus accessible et plus facile à mémoriser. Vous pouvez aussi faire un glossaire des termes à retenir, il sera très utile lorsqu'il faudra réviser plusieurs leçons !
Pour résoudre un exercice, votre enfant vous expliquera la stratégie qu'il met en place et vous détaillera tous les calculs et les étapes de son raisonnement : vous l'aiderez ainsi énormément à réfléchir et à progresser, même si personnellement vous ne percevez ces étapes qu'avec difficulté ! Si votre enfant ne réussit pas à résoudre parfaitement et entièrement l'exercice, le fait de vous expliquer la stratégie qu'il pense nécessaire à mettre en place pour y parvenir lui permettra, en formulant le déroulement de sa pensée, d'approcher le plus près possible du résultat, et l'amènera à progresser peu à peu. Aidez-le également à présenter ses calculs et ses résultats de la façon la plus claire possible : rappelez-lui qu'il est possible de souligner, d'encadrer... le fait de présenter son travail de façon propre et ordonnée l'amènera à clarifier ses idées !

Enfin pour être bon en maths il ne suffit pas de faire des mathématiques :
Jouez en famille et entre amis à des jeux de société. Vous avez le choix, ils sont nombreux aujourd'hui sur le marché, des plus traditionnels aux plus originaux, il en existe une grande variété qui vous permettra de ne pas vous ennuyer et de passer des moments agréables en famille !
Par ailleurs, pensez à la musique : en effet, il est prouvé que les musiciens ont beaucoup plus de facilité en mathématiques que les non-musiciens. A commencer le plus tôt possible pour profiter de ses nombreux bienfaits : à ce sujet relisez sur ce blog l'article consacré à l'apprentissage de la musique :


dimanche 21 septembre 2014

Comment bien apprendre ses leçons ?

Chers parents,
pour commencer cette Rentrée du bon pied, voici quelques conseils à donner à vos petits pour qu'ils puissent apprendre leurs leçons de façon efficace et sans trop de stress.
Tout d'abord, il est recommandé de bien écouter (et si possible de participer) en classe. Ne surtout pas hésiter à poser des questions à l'enseignant et à demander des éclaircissements.
Ensuite, attention à copier la leçon ou la poésie en faisant bien attention à ne pas faire de fautes.
A la maison, vous pouvez vérifier avec votre enfant qu'il ou elle a bien compris la leçon, et chercher ensemble les mots inconnus ou mal compris dans le dictionnaire.
Dans l'étape suivante, l'enfant peut commencer à tenter d'expliquer les idées essentielles de la leçon à ses parents ou à ses frères et sœurs.
Ensuite, et ensuite seulement, l'enfant peut se lancer dans l'apprentissage de la leçon. Pour cela il est possible d'utiliser plusieurs techniques, chacun(e) trouvera celle qui lui convient le mieux :
- lire plusieurs fois la leçon (dans sa tête ou à voix haute) puis la mémoriser paragraphe par paragraphe si elle doit être récitée par coeur
- recopier plusieurs fois les passages importants, ou strophe par strophe pour une poésie
- s'enregistrer et se réécouter plusieurs fois de suite
- écrire les idées essentielles et les résumer sous forme de schémas, dessins ou tableaux.
Puis, lorsque l'enfant commence à connaître sa leçon, le parent peut l'aider à tester ses connaissances en lui posant des questions et/ou en lui demandant de réciter par cœur, selon ce qui est demandé par l'enseignant.
Dans le cas d'une poésie, il faudra lui conseiller de bien mettre le ton et de respecter le rythme, après avoir repéré les virgules et les points (qui permettent de respirer et de reprendre son souffle), ainsi que les points d'interrogation et les points d'exclamation. Ceci est très important pour donner vie au texte poétique.
Il est également essentiel de parler assez fort et pas trop vite, comme s'il racontait une histoire à ses camarades. Conseillez-lui de s'imaginer en classe en train de raconter cette histoire, en regardant bien son auditoire.
Si votre enfant a quelques difficultés à retenir sa poésie, n'hésitez pas à y aller doucement au début, faîtes-lui réciter juste la première strophe, puis la suivante un peu plus tard, et ainsi de suite : ne pas apprendre la strophe suivante s'il ne connaît pas les premières strophes par cœur. Procédez par étapes, par moments dans la journée et en apprenant un peu chaque jour et surtout pas tout à la fois. Pour cette raison, il est important d'étudier un peu chaque jour à la maison (après une petite pause-goûter ou détente bien sûr).

Valorisez votre enfant, encouragez-le dans ses apprentissages, et surtout ne consacrez pas plus d'une dizaine de minutes par jour aux devoirs en primaire ! Pensez plutôt aux jeux et aux activités qui vous permettront de passer un moment agréable avec votre enfant et l'aideront à assimiler les notions vues en classe.
Le site educatout vous donnera plein de pistes

vendredi 5 septembre 2014

C'est la Rentrée !

Chers élèves, étudiants, parents,
Après avoir passé un été sans soucis, sans montre et sans réveil-matin, il faut retrouver une certaine organisation, ce qui n'est pas facile au début !
Il va falloir se remotiver !
La première chose à faire sera d'établir votre planning de la semaine. Pour cela, installez-vous confortablement et commencez par lister tout ce que vous aurez à faire : cours, devoirs, rendez-vous chez l'orthophoniste, leçons de violon, activités ménagères, un temps pour les réseaux sociaux, etc etc... Pensez bien à inclure des créneaux « repas », « sport », et « sommeil ».

(photo empruntée sur le blog de Kikyne, assistante maternelle)

Ensuite dessinez un joli tableau, sur papier ou sur votre ordinateur, et fixez-vous un créneau horaire pour chacune de vos activités, en essayant d'alterner au fil de chaque journée les tâches les plus ardues ou rébarbatives avec les plus légères ou amusantes.
Pensez à prévoir des créneaux assez larges et à introduire une certaine souplesse dans votre organisation, de façon à ne pas vous laisser perturber par un coup de fil imprévu ou une rencontre impromptue. N'oubliez surtout pas de prévoir chaque jour un petit moment pour les révisions indispensables, afin de relire et surligner de façon régulière les éléments essentiels de chaque cours.
Ménagez-vous de courtes pauses (quelques minutes) entre chaque activité.
Prévoyez également un créneau dans la semaine pour tout ce qui n'est pas prévisible, comme un rendez-vous médical ou un petit achat à réaliser. Vous pouvez utiliser des codes couleurs, et surligner d'une couleur distincte les activités urgentes, importantes ou moins importantes.
Bien sûr vous actualiserez votre planning au fur et à mesure, une à deux fois la semaine, et prendrez soin de vous auto-féliciter pour tout ce que vous avez déjà accompli.
Et surtout, réservez une plage pour au moins une demi-journée de détente par semaine, de façon à bien recharger les batteries !
Un bon planning est l'outil essentiel de la réussite, et ce à tous les âges de la vie.
Alors autant s'y mettre sans attendre !


dimanche 24 août 2014

Scout toujours !

Vous cherchez un groupe où sont mises en avant les valeurs d'entraide et de partage et où vos enfants pourront s'épanouir dans la nature ? Pensez au scoutisme !
Vos enfants feront des jeux de piste, apprendront à monter une tente, à cuisiner au feu de bois, à construire un radeau, … Pendant l'année, ils participeront à des sorties et à des week-ends, ou encore à des actions caritatives. Et l'été à des camps où, encadrés par des chefs et des cheftaines, ils mettront en place divers projets et développeront leur imaginaire. Ils apprendront ainsi le sens des responsabilités, l'autonomie, le plaisir d'expérimenter et de découvrir ensemble. 
Et tout ceci pour un coût modique !
Ici l’éducation se fait sans esprit de compétition, sans jugement ni notation. L'accent est mis sur le plaisir d'être ensemble et sur la transmission de valeurs, en particulier la loyauté, le respect, l’engagement et le sens des autres. Les enfants et les ados tissent des liens d'amitié très forts tout au long des années.
Chefs et cheftaines sont eux-mêmes soutenus et accompagnés par des adultes formés, qui mettent leurs compétences et leur disponibilité à leur service au sein d’un groupe local. Ils pourront préparer le BAFA tous frais payés... Pensez-y pour vos jeunes, à partir de 17 ans. C'est une expérience enrichissante et une très bonne formation, qui leur servira dans leur vie personnelle et professionnelle !

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site des Scouts et Guides de France :
celui des Eclaireurs et éclaireuses :
celui des Scouts et Guides d'Europe :




jeudi 17 juillet 2014

Tu réussiras mieux que moi

Le très médiatique et très apprécié Professeur Marcel Rufo (pédopsychiatre) nous propose, dans son dernier livre consacré à l'éducation, plein de conseils utiles.
Il constate l'importance pour l'enfant d'être régulièrement félicité par les adultes responsables de son éducation :
« Souvent, une rentrée « réussie » dépend de la bienveillance que le jeune élève perçoit chez son maître ou sa maîtresse, et cela reste vrai pour la suite de l'année scolaire : pour un enseignant qui sait se faire aimer, on est prêt à se surpasser afin de donner le meilleur de soi et devenir un bon élève ! Sommes-nous toujours certains de la sympathie des enseignants pour les enfants qui leur sont confiés ? Etrange question, qui mérite néanmoins d'être posée. Combien d'élèves n'ont jamais été félicités de toute leur scolarité par un de leurs nombreux enseignants ? Pourtant, tout le monde a besoin de paroles flatteuses, ou du moins encourageantes, pour avoir une bonne image de soi. »
Il est certain que plus l'enfant se trouve en difficulté, plus il a besoin d'être encouragé !

Marcel Rufo souligne également l'importance de l'équipe éducative autour de l'élève :
« Enseigner est un métier singulier et difficile, si rien n'est dit quant aux difficultés de l'enfant, l'enseignant est en faillite par rapport à sa mission ; s'il en dit trop, il risque de blesser les parents, qui iront chercher des réponses ailleurs. Cette suggestion de réunions pluridisciplinaires et communes entre enseignants, spécialistes et parents me paraît essentielle. Dès le début de la scolarité, ouvrons l'école aux parents, partageons les anxiétés et les difficultés sans nous bloquer sur une position pédagogique, psychologique ou parentale. Les enseignants doivent rencontrer individuellement ou en groupe les parents et être soutenus à leur tour, s'ils le demandent, dans la rencontre avec les familles. »

Surtout, L'orientation ne doit jamais être vue comme négative :
« Dès la naissance, les enfants reçoivent le mandat de faire mieux que leurs parents, et cela quel que soit le milieu socioculturel et économique où ils évoluent. C'est pourquoi l'annonce d'une orientation vers un enseignement technique ou professionnel peut parfois être considéré par la famille comme un désastre. Loin d'en être un, il peut s'agir d'une deuxième chance, car l'adolescent ne fera dès lors plus partie des mauvais élèves, et s'il trouve là sa voie, il pourra même compter parmi les meilleurs. Il s'engagera ultérieurement dans l'apprentissage d'un métier avec la possibilité de s'orienter vers un baccalauréat professionnel, voire vers des études universitaires. Les adolescents les plus comblés que j'ai rencontrés sont ceux qui, n'ayant pu entrer en seconde générale, ont intégré un lycée professionnel pour passer un bac pro, ou un institut universitaire de technologie (IUT) pour devenir ingénieurs. Et ils n'en sont pas peu fiers. »

Il incite enfin les parents d'enfants en difficulté scolaire à ne pas se décourager mais à continuer à les aider à trouver leur voie, car il existe un chemin pour chacun(e) :
« Combien d'enfants en difficulté se sont finalement intégrés dans une vie possible, parfois même dans une autonomie ? Combien de blessures, de moments terribles sont devenus des forces ? Il faut tenir la main, rester à côté sans jamais entamer la réserve d'espérance qu'une évolution est possible. »

Une lecture à recommander pour l'été !

mercredi 11 juin 2014

Et l'oral ?


Et puisque le temps des examens n'est pas constitué que d'épreuves écrites, il faut aussi se préparer à passer les oraux !



Voici donc quelques conseils :

Le premier conseil est de maîtriser le mieux possible les thèmes dont vous devrez parler. Révisez bien vos fiches, vos documents, vos manuels.

Ensuite, entraînez-vous devant la glace et imaginez que vous êtes en train de vous adresser au jury. Travaillez bien votre articulation et votre gestuelle (attention à rester bien campé sur vos deux jambes, ne quittez pas le jury des yeux, en somme soyez bien présent tout au long de l'entretien).

Il est aussi très intéressant de faire des jeux de rôles avec un camarade ou un parent, pour apprendre à poser votre voix, gérer votre temps, ordonner vos pensées. Et sachez prendre en compte ses critiques bienveillantes sur le fond et sur la forme de votre exposé.



Quels conseils pour les parents ? Ils devront être disponibles, prêts à écouter et même à aider leurs enfants en jouant le rôle de l'examinateur, mais surtout surtout ne pas leur mettre la pression !




lundi 26 mai 2014

Le temps des exams...

La période des examens approche, et c'est toujours une période de stress pour les familles.
Voici donc quelques conseils à suivre, rien de révolutionnaire mais il est parfois bon de rappeler les recommandations de base !

Conseils pour les élèves et étudiants :
Attention à avoir une alimentation saine pendant cette période. N'abusez pas de la caféine, préférez les jus de fruits pleins de vitamines !
Et prenez soin de votre sommeil. Pour vous y aider, gardez une activité physique régulière, si possible quotidienne : marchez, courez, nagez, bougez !
Choisissez un lieu calme pour réviser et préparez tout le matériel nécessaire (crayons, règle, gomme, compas, calculatrice, …).
Faîtes des pauses régulières de quelques minutes entre les révisions.
Pensez aux applis, notamment les gratuites, pour réviser de façon un peu plus ludique. Mais elles ne sont qu'un complément bien entendu ! Révisez en priorité vos cours, relisez vos fiches, et étudiez les annales car elles vous permettront de vous rendre compte du type de sujets que vous aurez à traiter et de la méthodologie à adopter. Travaillez de préférence chacun de votre côté, mais si vous aimez travailler à plusieurs vous pouvez vous poser des questions les uns aux autres.
Le jour J, n'oubliez surtout pas de prendre un bon petit-déjeuner, et prévoyez de partir assez à l'avance pour pouvoir faire face aux imprévus.
Et surtout, ayez confiance !

Conseils pour les parents :
Vous pouvez aider vos enfants à faire un petit point sur leurs forces et leurs faiblesses, et à organiser un planning où ils réviseront en priorité les matières à plus forts coefficients et celles où ils ont quelques lacunes.
Préparez-leur de bons petits plats équilibrés : privilégiez les féculents, les protéines et les aliments faciles à digérer.
Incitez-les à se détendre complètement la veille de l'examen, par exemple en faisant du sport ou en écoutant de la musique.
Rappelez-leur de ne pas oublier leur convocation et leur pièce d'identité le jour J. Prévoir également une montre qui les aidera à gérer leur temps, une petite bouteille d'eau et 2 ou 3 petites choses à grignoter !
Surtout encouragez-les, soyez toujours positifs, sachez les mettre en confiance et tout ira bien !

jeudi 15 mai 2014

Eduquer ensemble

Récemment les medias se sont fait l'écho de plusieurs études montrant que les enseignants sont de plus en plus victimes d'agressions verbales ou physiques de la part de parents d'élèves.
Certains élèves, soutenus par leurs parents, ne font pas les punitions données par leurs enseignants.
Ceci montre que le partenariat parents-enseignants pour la réussite des enfants n'est pas encore tout à fait au point. 


Pourtant, le rôle des uns comme des autres est bien de transmettre et de faire respecter par les jeunes les codes sociaux et certaines valeurs (la politesse, le respect de l'autre, l'honnêteté, la tolérance, l'échange et la discussion.....).
L'éducation de base est donnée par les parents, qui apprennent aux jeunes le respect de l'autorité de l'adulte. Le parent qui a peur d'imposer des règles à son enfant ne lui rend absolument pas service. Savoir dire « non » à un enfant n'est pas toujours évident pour un parent bienveillant, cependant pensons que lorsque nous lui donnons un cadre nous contribuons à le rassurer. Bien sûr il faut une certaine souplesse, mais il est nécessaire à toute la famille d'avoir des horaires fixes pour les repas et le coucher et des règles de vie en commun.
L'enfant doit comprendre très tôt qu'il ne peut pas vivre au gré de ses désirs sans tenir compte des contraintes extérieures. Tout enfant a besoin de repères, et plus l'enfant est jeune plus ceux-ci doivent être solides. Bien sûr il y a des situations difficiles, les parents solos par exemple n'ont pas toujours la tâche facile. Mais plutôt que de nous opposer aux enseignants, tentons plutôt de faire d'eux des alliés, car nous avons le même but : la réussite de nos enfants !
Alors n'hésitez pas à communiquer avec les enseignants et l'équipe éducative, à aller aux réunions qui vous sont proposées. Pensez également à consulter régulièrement les informations fournies sur l'intranet de l'établissement.
Vous avez aussi la possibilité de vous investir au sein des fédérations de parents d'élèves, ou même de créer votre association avec un petit groupe de parents !

samedi 19 avril 2014

Un avantage des écrans... : les MOOCs



Les MOOCs sont des cours dispensés sur internet par les meilleures universités, mis à disposition de n'importe quel internaute sur la planète. 
Il s'agit donc d'un enseignement d'excellence accessible à tous (ou du moins à toute personne ayant un accès à internet).
Chaque étudiant a la possibilité de regarder le cours qu'il choisit où il veut, quand il veut, de mettre sur pause, de revenir en arrière, de le réécouter autant de fois qu'il le désire.
L'intérêt est également que, grâce aux forums, les étudiants suivant les mêmes cours peuvent échanger entre eux. Ils disposent également d'une bibliothèque de ressources.
Il est possible d'obtenir un certificat de compétences (payant).
Les sites les plus connus sont Coursera et EdX, qui hébergent les cours de plusieurs universités à travers le monde.
En France, les premiers MOOCs ont été créés par des grandes écoles, à partir de 2005. Depuis le début de cette année 2014, ils se généralisent grâce au site officiel http://www.france-universite-numerique.fr/(FUN).
Les MOOCs sont en train de révolutionner l'enseignement.
Le côté positif est qu'ils peuvent contribuer à une démocratisation du savoir. L'un des inconvénients est que chaque professeur et chaque université risquent de devenir une « marque »... avec toutes les dérives que cela peut entraîner.
A suivre...
En attendant, je vous conseille d'aller faire un tour sur les sites mentionnés ci-dessus !

dimanche 30 mars 2014

Ecrans

Il est certain que jeunes et moins jeunes ne pourrions plus nous passer de nos téléphones, ordinateurs et autres tablettes. Car être connectés grâce à ces appareils nous permet tout simplement d'être en lien.
Cependant, l'usage qui en est fait, notamment par les adolescents, préoccupe parfois les parents.
Voyons donc quels sont les avantages et les inconvénients de ces nouvelles technologies.
Les avantages sont : une diffusion sans limite de tous les savoirs et la possibilité de créer des passerelles entre différents domaines du savoir, qui avaient jusque-là tendance à rester cloisonnés. Par ailleurs, la culture numérique stimule l'interactivité et la créativité.
Les inconvénients : nos facultés de concentration s'amenuisent lorsque nous passons beaucoup de temps sur le net, qui incite à une lecture rapide et fragmentée. D'autre part, l'usage immodéré des écrans est très mauvais pour la vue !



Par conséquent, soyons particulièrement vigilants dans l'usage que font les jeunes de enfants de ces appareils. Ils peuvent être un bon outil pour leur enseigner les formes et les couleurs, par exemple. Mais leur usage doit être extrêmement limité : rien ne vaut le jeu partagé avec un plus grand, et surtout l'échange verbal qui leur permettra de développer leur vocabulaire ! C'est vraiment la priorité chez les plus petits. Privilégions également les activités physiques au temps passé devant les écrans, il en va de leur santé.
Quant à nos ados, impossible de les empêcher de rester connectés toute la journée. Mais insistons sur une chose : pour préserver leur sommeil, ils devront éteindre les écrans durant toute la nuit, et le plus tôt possible dans la soirée.
En ce qui concerne plus précisément les jeux vidéo, nous pouvons considérer qu'ils peuvent développer certaines qualités, dans la mesure où ils font appel à la créativité, la stratégie, l'observation et la réflexion. Ils développent également des réflexes d'anticipation et de coordination. Mais attention, ils peuvent aussi entraîner des comportements agressifs et parfois violents, ou en tout cas une grande nervosité. Invitons-les à quelques exercices de relaxation lorsqu'ils ont passé un peu trop de temps à jouer sur écran... Et si nous souhaitons transmettre de bonnes valeurs à nos enfants, privilégions les jeux encourageant la collaboration avec les autres joueurs.
Mais il est de toute façon fortement conseillé de limiter le temps consacré aux jeux vidéo, au profit du temps passé en famille et entre amis.
Notons que, selon le chercheur Serge Tisseron, le livre stimule notre intelligence séquentielle, tandis que le numérique développe notre intelligence simultanée. Or les deux sont indispensables et complémentaires. A nous de trouver le bon équilibre entre les deux ! Alors réservons un temps quotidien pour la lecture suivie d'un bon livre.
Au fait, quel est votre livre de chevet ?

samedi 8 mars 2014

Les nouveaux rythmes scolaires...

Constatant que 4 jours d'école par semaine ne suffisent pas pour permettre aux enfants d'assimiler le contenu des programmes, le Ministère de l'Education a décidé de revenir à la semaine de 4 jours et demi. Les élèves du primaire auront maintenant école le mercredi matin.
D'autre part, des activités culturelles et sportives sont introduites dans l'emploi du temps des après-midi des 4 autres jours de la semaine. Prises en charge par chaque municipalité, elles seront confiées à des animateurs qualifiés.
Différents intervenants vont donc devoir se partager les espaces de l'école et travailler dans une certaine cohérence, afin de donner du sens aux apprentissages des enfants. Enseignants, animateurs, élus locaux, parents d'élèves vont être appelés à décider et à agir en concertation, dans l'intérêt des enfants.
Si des projets intéressants sont proposés, les élèves risquent de passer de beaux moments à l'école. Parents, n'hésitez pas à donner votre avis sur les ateliers qui sont proposés, et même à proposer des ateliers ! C'est une bonne occasion de vous rapprocher des enseignants et des animateurs, et donc de montrer à votre enfant que vous vous intéressez à ce qu'il fait à l'école. Ainsi vous l'aiderez à s'investir dans les apprentissages.
Cette réforme peut être l'occasion pour des équipes de développer ensemble de nouvelles actions au service de nos enfants et de nos jeunes. A nous tous de saisir cette belle occasion...

dimanche 2 mars 2014

Pensez au service civique...

Il peut intéresser tout jeune en situation de décrochage scolaire, en fin d'étude, en année de césure ou même pendant ses études.
Le service civique est un engagement volontaire au service de l'intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans aucune condition de diplôme.
Il faut soit posséder la nationalité française ou celle d’un Etat membre de l’Union européenne ou de l’espace économique européen, soit justifier d’un séjour régulier en France depuis plus d’un an.
Il s’agit d’un engagement volontaire d’une durée de 6 à 12 mois, pour l’accomplissement d’une mission d’intérêt général dans l'un des neuf domaines d’intervention reconnus prioritaires pour la nation : solidarité, santé, éducation pour tous, culture et loisirs, sport, environnement, mémoire et citoyenneté, développement international et action humanitaire, intervention d’urgence.

Il peut être effectué auprès d’associations, de collectivités territoriales (mairies, départements ou régions) ou d’établissements publics (musées, collèges, lycées…), pour une mission d'au moins 24 heures par semaine.
Le jeune volontaire sera indemnisé autour de 570 euros net par mois.

Il constitue surtout une opportunité de développer ou d’acquérir de nouvelles compétences : chaque jeune volontaire en Service Civique bénéficie d'un tutorat individualisé et d’un accompagnement à la définition de son projet d’avenir.
Le temps d'engagement comprend un temps de mission et un temps de formation Civique et Citoyenne, qui s’appuie sur deux approches complé­mentaires :

éveil citoyen sur l’ensemble de la durée de la mission : invitation aux réunions statutaires associatives (CA, AG…), aux conseils de quar­tiers, liens avec les missions réali­sées par le volontaire… 
 
organisation de journées de forma­tion civique et citoyenne : forma­tion aux premiers secours (PSC1), rencontres d’acteurs citoyens (élus, magistrats…), débats autour de grands thèmes à aborder (les va­leurs de notre République, l’orga­nisation de la Cité, l’international...).

Dans le cas spécifique des jeunes ayant décroché du système scolaire, le ministère de l’Education nationale a construit un partenariat avec le ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative et l’Agence du Service Civique afin de leur proposer des solutions spécifiques permettant d’allier projet de formation et mission d’intérêt général.
Ce partenariat permet à la fois un engagement de Service Civique et un suivi personnalisé du jeune ayant quitté le système éducatif sans qualification.
Il existe deux options : service civique à temps plein, ou en alternance.


Le service civique peut également s'effectuer à l'étranger. Le jeune volontaire bénéficiera alors d'un accompagnement adapté, afin de faciliter son insertion dans un nouvel environnement social et culturel.

N'hésitez pas à vous renseigner auprès de la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS).
Pour plus d'informations, je vous recommande de consulter le site spécialisé :

mercredi 5 février 2014

Apprendre les langues étrangères

Tout petit, l'enfant apprend de façon naturelle une ou plusieurs langues. Ainsi, l'enfant d'un couple bilingue parlera facilement les deux langues parentales. L'idéal étant que chacun des parents communique avec son fils ou sa fille dans sa langue maternelle. Ensuite, plus l'enfant connaîtra de langues, plus il lui sera facile d'en apprendre une nouvelle.
Par contre, si vous vous apercevez que votre enfant a des difficultés de langage dans l'une ou l'autre langue, ne pensez pas que ces difficultés sont dues au bilinguisme. Prenez conseil auprès d'une orthophoniste.
Si votre enfant n'a pas la chance de vivre dans une famille bilingue, ne baissez pas les bras : vous avez peut-être la possibilité de trouver une nounou ou une baby-sitter qui lui parlera dans sa langue maternelle, ou bien de l'inscrire (le plus tôt possible) dans une école bilingue. 

Pensez également aux chansons et aux comptines, qui incitent à apprendre et à répéter de façon ludique les expressions courantes. On trouve facilement dans le commerce et dans les médiathèques de jolis albums et Cds. Le jeune enfant goûtera ainsi le plaisir des mots, des sons, du jeu dans une autre langue. Grâce à la répétition, il développera peu à peu des capacités de compréhension et d'expression orale, sur lesquelles il pourra s'appuyer, un peu plus tard, pour acquérir des connaissances de la langue écrite. Parallèlement, lisez avec lui des albums sur les enfants du monde, regardez ensemble des reportages à la télévision : en effet, on ne peut dissocier une langue de sa culture. C'est ainsi que l'enfant s'ouvre sur les autres et qu'il découvre que d'autres personnes peuvent avoir d'autres coutumes que celles de sa famille et que celles-ci sont tout aussi intéressantes et riches que la sienne propre.

A partir de l'école primaire, les jeunes élèves abordent l'apprentissage d'une langue étrangère. S'ils ont déjà été sensibilisés plus jeunes, ils apprendront d'autant plus facilement. En dehors de l'école, vos enfants apprendront rapidement en regardant des films en V.O sous-titrée et en jouant à leurs jeux préférés en langue étrangère.
Et si vous-même ne parlez pas la langue étudiée par votre enfant, pourquoi ne pas lui demander de vous l'enseigner ? C'est un très bon exercice !

Plus grands, incitez-les à prendre l'habitude d'écouter les chaînes de radio étrangères. 

La BBC par exemple propose d'excellentes émissions qu'il est possible de podcaster :

Bref, pour les enfants et les jeunes ados, donnez la priorité à l'oral. Mais il ne faut pas pour autant négliger l'écrit ! L'apprentissage de la grammaire et de la conjugaison sont, en effet, indispensables. Et dans ces domaines, rien ne vaut « le par coeur » ! Les parents peuvent aider leurs enfants en leur faisant réciter régulièrement les listes de verbes irréguliers, par exemple. Ce travail peut paraître rébarbatif, mais il s'avère rapidement payant. Là encore, misez sur la régularité.
Dès qu'ils se sentent un peu à l'aise, ils peuvent également commencer à s'intéresser de plus près à l'écrit, par exemple à travers les romans ou les recueils de nouvelles en édition bilingue. Un peu plus tard, ils s'exerceront à la traduction, qui est le meilleur moyen d'accéder à un niveau élevé.

Enfin, bien entendu, dès que nos enfants ont la possibilité d'effectuer un séjour à l'étranger en immersion (l'idéal étant le séjour en famille), sautons sur l'occasion !

mercredi 15 janvier 2014

L'anxiété de performance

Nous vivons dans une société qui valorise l'excellence et les performances exceptionnelles. A l'école, l'exigence de résultats se fait sentir de plus en plus tôt : dès les premières années l'enfant se sent testé, évalué, étiqueté.
Or, cette recherche de l'excellence a des conséquences sur nos enfants et nos jeunes. Ecoliers, lycéens et étudiants ressentent une pression très forte, dont sont responsables tout à la fois enseignants et parents, en fait la société dans son ensemble (d'ailleurs les parents ressentent souvent eux-mêmes ce stress au travail).
Dès le plus jeune âge, les enfants sont mis en compétition et incités à réussir mieux que leurs petits camarades. Cette compétition se retrouve également dans les familles, où les comparaisons entre frères et sœurs ne sont pas rares.
Or, c'est l'émulation qui permet le progrès, pas la compétition. L'émulation permet de s'améliorer en comparant la façon de procéder des autres : j'apprends en observant l'autre et en essayant de m'améliorer pour avancer et pour me dépasser moi-même. Alors que dans le cadre de la compétition, je me confronte à l'autre pour essayer de le dépasser et de le mettre hors-jeu.
L'anxiété qui résulte souvent de ce type de fonctionnement entraîne des problèmes de concentration et de mémorisation. On obtient alors l'effet inverse de celui escompté : si je cherche à tout faire de façon parfaite, je vais essayer de tout contrôler, tout prévoir, donc stresser par peur de mal faire les choses.

L'anxiété de performance touche beaucoup d'enfants aujourd'hui : l'enfant ou le jeune qui a peur de rater son examen ou sa prestation orale est victime de petits malaises (maux de tête, maux de ventre, problèmes de sommeil, pensées négatives....).
Le rôle des parents est alors de l'inviter à exprimer ses peurs ou ses inquiétudes, de dédramatiser l'erreur ou l'échec et de l'encourager à apprendre pour le plaisir et non pour la note : dîtes-lui que vous l'aimez pour ce qu'il/elle est et non pour ce qu'il/elle fait : « Je t'aime avec tes défauts et tes qualités ».
Facile à dire, d'accord. Mais avant de leur faire des critiques, pensez aussi et surtout à leur faire des compliments !
Nous sommes pourtant bien conscients qu'il est impossible d'exceller partout et tout le temps... Invitons nos enfants à classer leurs objectifs par ordre d'importance et à se concentrer surtout sur les plus importants. Aidons-les à identifier quels sont leurs points forts et quels sont leurs points faibles, incitons-les à s'ouvrir aux conseils de leur entourage et à les mettre en pratique. Apprenons-leur à savoir tirer les leçons de leurs erreurs et à continuer à avancer de façon confiante : qu'ont-ils appris de telle ou telle expérience ?
Aidons-les notamment à formuler leurs désirs, leurs objectifs, leurs déceptions.... car cette habitude à communiquer leurs émotions et leurs ressentis leur facilitera l'acquisition de compétences d'expression orale et écrite, donc le succès dans le domaine scolaire...
Apprenons-leur à savoir apprécier les petites et les grandes réussites. Et valorisons le sens de l'effort. La réussite s'obtient non par des coups de chance successifs, mais par des efforts menés sur le long terme. Même si les résultats obtenus ne sont pas exactement ceux qui étaient attendus, valorisons le parcours réalisé, et surtout le plaisir ressenti au long de ce parcours ou lors d'une réussite.
En fait, soyons présents, attentifs et compréhensifs, et surtout réintroduisons une certaine souplesse dans nos vies. On ne devrait pas reproduire à la maison les valeurs de rivalité et de compétition qui ont cours à l'extérieur, mais mettre en avant la collaboration, le partage, la complicité, l'entraide et le soutien. Car c'est d'abord dans sa famille que l'on puise la confiance en soi.
En somme, montrons-leur l'exemple en vivant pour le plaisir au quotidien, et non pour la performance.

Valoriser les littéraires

  Episode 26 du podcast Comptons avec les littéraire à écouter ici Qu’apportent les littéraires à la société ? C’est une grande question...

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