dimanche 30 mars 2014

Ecrans

Il est certain que jeunes et moins jeunes ne pourrions plus nous passer de nos téléphones, ordinateurs et autres tablettes. Car être connectés grâce à ces appareils nous permet tout simplement d'être en lien.
Cependant, l'usage qui en est fait, notamment par les adolescents, préoccupe parfois les parents.
Voyons donc quels sont les avantages et les inconvénients de ces nouvelles technologies.
Les avantages sont : une diffusion sans limite de tous les savoirs et la possibilité de créer des passerelles entre différents domaines du savoir, qui avaient jusque-là tendance à rester cloisonnés. Par ailleurs, la culture numérique stimule l'interactivité et la créativité.
Les inconvénients : nos facultés de concentration s'amenuisent lorsque nous passons beaucoup de temps sur le net, qui incite à une lecture rapide et fragmentée. D'autre part, l'usage immodéré des écrans est très mauvais pour la vue !



Par conséquent, soyons particulièrement vigilants dans l'usage que font les jeunes de enfants de ces appareils. Ils peuvent être un bon outil pour leur enseigner les formes et les couleurs, par exemple. Mais leur usage doit être extrêmement limité : rien ne vaut le jeu partagé avec un plus grand, et surtout l'échange verbal qui leur permettra de développer leur vocabulaire ! C'est vraiment la priorité chez les plus petits. Privilégions également les activités physiques au temps passé devant les écrans, il en va de leur santé.
Quant à nos ados, impossible de les empêcher de rester connectés toute la journée. Mais insistons sur une chose : pour préserver leur sommeil, ils devront éteindre les écrans durant toute la nuit, et le plus tôt possible dans la soirée.
En ce qui concerne plus précisément les jeux vidéo, nous pouvons considérer qu'ils peuvent développer certaines qualités, dans la mesure où ils font appel à la créativité, la stratégie, l'observation et la réflexion. Ils développent également des réflexes d'anticipation et de coordination. Mais attention, ils peuvent aussi entraîner des comportements agressifs et parfois violents, ou en tout cas une grande nervosité. Invitons-les à quelques exercices de relaxation lorsqu'ils ont passé un peu trop de temps à jouer sur écran... Et si nous souhaitons transmettre de bonnes valeurs à nos enfants, privilégions les jeux encourageant la collaboration avec les autres joueurs.
Mais il est de toute façon fortement conseillé de limiter le temps consacré aux jeux vidéo, au profit du temps passé en famille et entre amis.
Notons que, selon le chercheur Serge Tisseron, le livre stimule notre intelligence séquentielle, tandis que le numérique développe notre intelligence simultanée. Or les deux sont indispensables et complémentaires. A nous de trouver le bon équilibre entre les deux ! Alors réservons un temps quotidien pour la lecture suivie d'un bon livre.
Au fait, quel est votre livre de chevet ?

samedi 8 mars 2014

Les nouveaux rythmes scolaires...

Constatant que 4 jours d'école par semaine ne suffisent pas pour permettre aux enfants d'assimiler le contenu des programmes, le Ministère de l'Education a décidé de revenir à la semaine de 4 jours et demi. Les élèves du primaire auront maintenant école le mercredi matin.
D'autre part, des activités culturelles et sportives sont introduites dans l'emploi du temps des après-midi des 4 autres jours de la semaine. Prises en charge par chaque municipalité, elles seront confiées à des animateurs qualifiés.
Différents intervenants vont donc devoir se partager les espaces de l'école et travailler dans une certaine cohérence, afin de donner du sens aux apprentissages des enfants. Enseignants, animateurs, élus locaux, parents d'élèves vont être appelés à décider et à agir en concertation, dans l'intérêt des enfants.
Si des projets intéressants sont proposés, les élèves risquent de passer de beaux moments à l'école. Parents, n'hésitez pas à donner votre avis sur les ateliers qui sont proposés, et même à proposer des ateliers ! C'est une bonne occasion de vous rapprocher des enseignants et des animateurs, et donc de montrer à votre enfant que vous vous intéressez à ce qu'il fait à l'école. Ainsi vous l'aiderez à s'investir dans les apprentissages.
Cette réforme peut être l'occasion pour des équipes de développer ensemble de nouvelles actions au service de nos enfants et de nos jeunes. A nous tous de saisir cette belle occasion...

dimanche 2 mars 2014

Pensez au service civique...

Il peut intéresser tout jeune en situation de décrochage scolaire, en fin d'étude, en année de césure ou même pendant ses études.
Le service civique est un engagement volontaire au service de l'intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans aucune condition de diplôme.
Il faut soit posséder la nationalité française ou celle d’un Etat membre de l’Union européenne ou de l’espace économique européen, soit justifier d’un séjour régulier en France depuis plus d’un an.
Il s’agit d’un engagement volontaire d’une durée de 6 à 12 mois, pour l’accomplissement d’une mission d’intérêt général dans l'un des neuf domaines d’intervention reconnus prioritaires pour la nation : solidarité, santé, éducation pour tous, culture et loisirs, sport, environnement, mémoire et citoyenneté, développement international et action humanitaire, intervention d’urgence.

Il peut être effectué auprès d’associations, de collectivités territoriales (mairies, départements ou régions) ou d’établissements publics (musées, collèges, lycées…), pour une mission d'au moins 24 heures par semaine.
Le jeune volontaire sera indemnisé autour de 570 euros net par mois.

Il constitue surtout une opportunité de développer ou d’acquérir de nouvelles compétences : chaque jeune volontaire en Service Civique bénéficie d'un tutorat individualisé et d’un accompagnement à la définition de son projet d’avenir.
Le temps d'engagement comprend un temps de mission et un temps de formation Civique et Citoyenne, qui s’appuie sur deux approches complé­mentaires :

éveil citoyen sur l’ensemble de la durée de la mission : invitation aux réunions statutaires associatives (CA, AG…), aux conseils de quar­tiers, liens avec les missions réali­sées par le volontaire… 
 
organisation de journées de forma­tion civique et citoyenne : forma­tion aux premiers secours (PSC1), rencontres d’acteurs citoyens (élus, magistrats…), débats autour de grands thèmes à aborder (les va­leurs de notre République, l’orga­nisation de la Cité, l’international...).

Dans le cas spécifique des jeunes ayant décroché du système scolaire, le ministère de l’Education nationale a construit un partenariat avec le ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative et l’Agence du Service Civique afin de leur proposer des solutions spécifiques permettant d’allier projet de formation et mission d’intérêt général.
Ce partenariat permet à la fois un engagement de Service Civique et un suivi personnalisé du jeune ayant quitté le système éducatif sans qualification.
Il existe deux options : service civique à temps plein, ou en alternance.


Le service civique peut également s'effectuer à l'étranger. Le jeune volontaire bénéficiera alors d'un accompagnement adapté, afin de faciliter son insertion dans un nouvel environnement social et culturel.

N'hésitez pas à vous renseigner auprès de la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS).
Pour plus d'informations, je vous recommande de consulter le site spécialisé :

Valoriser les littéraires

  Episode 26 du podcast Comptons avec les littéraire à écouter ici Qu’apportent les littéraires à la société ? C’est une grande question...

Les articles les plus consultés