samedi 21 septembre 2013

De l'intérêt de l'erreur


L'apprentissage étant le fait de personnes inexpérimentées dans le domaine, il semble tout à fait logique qu'elles fassent des erreurs.

 
Ici le rôle de l'adulte envers l'enfant ou le jeune ne sera pas de juger, mais d'aider à apprendre. Il doit lui signaler ses réussites et ses erreurs (et pas uniquement ces dernières...).

 
De ce point de vue, l'erreur est alors formatrice : elle doit être l'indicateur qui permet de constater si l'apprenant a acquis telle ou telle compétence.

Plutôt que de lui dire « tu t’es trompé. », demandez lui plutôt : « comment as-tu fait pour arriver à ce résultat ? ». La réponse de l’enfant vous aidera à comprendre sa démarche et sa façon de raisonner. Vous pourrez alors commencer à réfléchir avec lui à une autre façon de procéder.
Le plus important est en effet qu'il (elle) comprenne pourquoi il (elle) a fait cette erreur. Ainsi, au bout du processus où votre enfant aura rectifié son ou ses erreurs, il aura compris et progressé.
Donc en se trompant l'enfant apprend et crée de nouvelles connexions neuronales.
Vous savez que pour progresser il faut être convaincu(e) que l’on peut faire mieux demain qu’aujourd’hui ! Allez, risquons une petite comparaison avec le théâtre : le comédien qui bute sur son texte en répétition s'améliore peu à peu, et c'est ce qui lui permet d'être au point une fois sur scène !

Si votre enfant sait qu'il est autorisé à faire des erreurs, il sera beaucoup moins sujet au stress et à la pression. Il osera alors essayer, prendre des risques. Et il apprendra d'autant plus facilement !
Convaincus ?

jeudi 5 septembre 2013

Pourquoi on apprend


Où est passé le goût d'apprendre à l'école ?

Nos enfants l'ont encore, souvent, à l'âge du primaire. Ils le perdent peu à peu dès le collège.

Car dans notre système, le savoir n'est qu'un instrument. On apprend pour obtenir un diplôme. On avale tout ce qu'on nous donne à avaler, jusqu'à s'en dégoûter parfois.

Si je fais l'effort d'apprendre c'est pour obtenir un bon diplôme, diplôme qui me permettra d'obtenir un bon travail, c'est-à-dire un bon salaire, salaire qui me permettra d'accéder à tous les biens matériels désirés.

Dans ce système, le savoir ne sert qu'à sélectionner, et tout le monde le sait bien. On oublie alors que le savoir devrait surtout nous amener à être plus créatifs, plus actifs, plus ouverts sur le monde, tout simplement nous aider à nous sentir bien dans notre peau et dans notre environnement.

Alors est-ce que le plaisir d'apprendre ne peut pas être recherché juste pour lui-même, juste le plaisir de goûter le savoir pas à pas, pour lui et non pour une éventuelle récompense à obtenir dans un avenir plus ou moins lointain ?

Le savoir qui libère... qui incite à continuer pour apprendre encore, qui aide chacun(e) à construire son propre chemin.

Qui nous amène à partager et non à entrer en compétition, à conjuguer le verbe « être » plutôt que le verbe « avoir ». Goûtons ce savoir-là.

Le savoir est une fabuleuse aventure, embarquez mes amis !





Valoriser les littéraires

  Episode 26 du podcast Comptons avec les littéraire à écouter ici Qu’apportent les littéraires à la société ? C’est une grande question...

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