Nos enfants
l'ont encore, souvent, à l'âge du primaire. Ils le perdent peu à
peu dès le collège.
Car dans
notre système, le savoir n'est qu'un instrument. On apprend pour
obtenir un diplôme. On avale tout ce qu'on nous donne à avaler,
jusqu'à s'en dégoûter parfois.
Si je fais
l'effort d'apprendre c'est pour obtenir un bon diplôme, diplôme qui
me permettra d'obtenir un bon travail, c'est-à-dire un bon salaire,
salaire qui me permettra d'accéder à tous les biens matériels
désirés.
Dans ce
système, le savoir ne sert qu'à sélectionner, et tout le monde le
sait bien. On oublie alors que le savoir devrait surtout nous amener
à être plus créatifs, plus actifs, plus ouverts sur le monde, tout simplement
nous aider à nous sentir bien dans notre peau et dans notre
environnement.
Alors est-ce
que le plaisir d'apprendre ne peut pas être recherché juste pour
lui-même, juste le plaisir de goûter le savoir pas à pas, pour lui
et non pour une éventuelle récompense à obtenir dans un avenir
plus ou moins lointain ?
Le savoir
qui libère... qui incite à continuer pour apprendre encore, qui
aide chacun(e) à construire son propre chemin.
Qui nous
amène à partager et non à entrer en compétition, à conjuguer le
verbe « être » plutôt que le verbe « avoir ».
Goûtons ce savoir-là.
Le savoir
est une fabuleuse aventure, embarquez mes amis !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire