Ici le
rôle de l'adulte envers l'enfant ou le jeune ne sera pas de juger,
mais d'aider à apprendre. Il doit lui signaler ses réussites
et ses erreurs (et pas uniquement ces dernières...).
De ce point de vue, l'erreur est alors formatrice : elle doit être l'indicateur qui permet de constater si l'apprenant a acquis telle ou telle compétence.
Plutôt
que de lui dire « tu t’es trompé. », demandez lui plutôt : «
comment as-tu fait pour arriver à ce résultat ? ». La réponse de
l’enfant vous aidera à comprendre sa démarche et sa façon de
raisonner. Vous pourrez alors commencer à réfléchir avec lui à
une autre façon de procéder.
Le
plus important est en effet qu'il (elle) comprenne pourquoi il (elle)
a fait cette erreur. Ainsi, au bout du processus où votre enfant aura rectifié son ou ses erreurs, il aura
compris et progressé.
Donc en se trompant l'enfant apprend et crée de nouvelles connexions neuronales.
Vous savez que pour progresser il faut être convaincu(e) que l’on peut faire mieux demain
qu’aujourd’hui ! Allez, risquons une petite comparaison avec
le théâtre : le comédien qui
bute sur son texte en répétition s'améliore peu à peu, et c'est ce qui lui permet d'être au point une fois sur scène !
Si votre enfant sait qu'il est autorisé à faire des erreurs, il sera beaucoup moins sujet au stress et à la pression. Il osera alors essayer, prendre des risques. Et il apprendra d'autant plus facilement !
Convaincus ?
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