jeudi 26 février 2015

Une école de commerce ?


C’est l’époque des choix d’orientation. Nombreux sont les lycéens et étudiants à s’intéresser aux écoles de commerce. Voyons quelles sont les différentes formations envisageables.
Vous avez tout d'abord le choix entre plusieurs BTS et DUT, qui offrent de nombreux débouchés. Attention : les candidats étant nombreux, la sélection est rude à l'entrée. Préparez un dossier en béton.
Bien sûr, si vous ne parvenez pas à intégrer une formation publique, vous pouvez vous inscrire dans une formation privée. Là, par définition, la formation sera payante. Les tarifs varient d'une école à l'autre et ont tendance à augmenter. Mais la formation en alternance peut être envisagée dans la plupart des écoles.

2e possibilité : toujours après le bac, vous pouvez essayer d'entrer dans une école proposant une formation soit en trois ans, soit en quatre ou cinq ans.

3e possibilité : si votre dossier scolaire vous le permet, tentez d'intégrer une Prépa commerciale.

Et à Bac + 2, avec ou sans Prépa commerciale, vous aurez la possibilité de tenter les concours des écoles les plus réputées comme l'ESC, HEC, l'ESSEC, Audencia, ...
Sachez que les inscriptions aux concours sont payantes, même si les boursiers sont souvent dispensés des frais d'inscription ou bénéficient d'un demi-tarif.

Pensez aussi aux licences puis masters pro des universités, où la sélection à l'entrée se fait sur dossier.

Sachez surtout que ce sont les stages d'immersion en entreprise qui vous permettront d'apprendre et de faire vos preuves. Ne les négligez surtout pas !


Vous l'avez compris, les formations sont nombreuses et variées. Pour plus d'informations, je vous invite à consulter le site de l'Etudiant
et surtout le guide très complet Bien choisir son école de commerce. Bonne prospection !

samedi 24 janvier 2015

Méthodo : faire un résumé

Il vous sera souvent demandé, au cours de votre scolarité et éventuellement plus tard au cours de votre vie, de faire le résumé d'un texte.
C'est un très bon exercice, car il vous apprend tout à la fois à analyser un texte (impossible en effet de résumer un texte que l'on n'a pas lu avec attention et compris), à savoir adopter un point de vue en restant fidèle aux idées du texte (vous devez retranscrire fidèlement les idées essentielles du texte et ne surtout pas le trahir ou y ajouter votre propre point de vue), à rédiger de façon claire (en respectant notamment les règles de grammaire) et à développer votre vocabulaire (en cherchant notamment des synonymes aux mots utilisés dans le texte à résumer).

Il s'agit en effet de reformuler avec votre propre vocabulaire ce que dit l'auteur, pour donner avec moins de mots une idée fidèle et globale de ce que transmet le texte. Certains paragraphes ou certains exemples non nécessaires à la compréhension de l'essence du texte devront être éliminés, et vous devrez vous concentrer sur la retranscription des idées-phares.

Voici quelques conseils utiles :

Commencez par effectuer trois lectures attentives du texte :
- une première lecture comme approche globale,
- une deuxième pour identifier plus précisément le thème traité par l'auteur et la structure du texte (titre, sous-titres, idées essentielles, connecteurs logiques qui vous aident à comprendre l'enchaînement des idées...)
- et une troisième, crayon à la main, pour repérer et souligner les idées principales.
Repérez les connecteurs (« De plus », « Par conséquent », « Par contre », « Cependant»,..), car ils structurent le texte et vous aideront à mieux le comprendre.
Puis cherchez dans un dictionnaire le sens des mots que vous connaissez mal.

Ensuite, faîtes un plan en hiérarchisant les idées principales, les sous-parties et quelques exemples et en les présentant schématiquement (I-1)..2)..3) ; II- 1)...).
Puis rédigez votre résumé en respectant la progression du texte et l'enchaînement des idées ou des événements décrits.
Exercez-vous en vous aidant d'un bon dictionnaire des synonymes, qui vous aidera énormément à enrichir votre vocabulaire.
Conservez les mêmes pronoms (Je, il, elles...) et les mêmes temps verbaux que le texte d’origine. 
 
Enfin comptez vos mots et s'ils sont trop nombreux, n'hésitez pas à retirer tous ceux qui ne sont pas directement utiles à la compréhension du texte.
En général, le résumé doit être égal au quart de la longueur du texte environ. Bien souvent il vous sera donné un nombre de mots à respecter, avec une marge de 10% environ (n'oubliez surtout pas de noter le nombre exact de mots utilisés).

Pensez à préciser les références bibliographiques dont le texte est tiré (nom de l'auteur, titre de l'article ou de l'ouvrage, éditeur, année...).
Et surtout, surtout, relisez-vous. Plusieurs fois si possible.

Voilà, travaillez bien ! Plus vous vous exercerez, plus l'exercice deviendra facile et amusant ! Et vous en ressentirez les effets dans d'autres exercices.






jeudi 8 janvier 2015

Une nouvelle année...




En ce début d’année, que peut-on nous souhaiter ? 


Souhaitons-nous de retrouver et développer les fondements de notre liberté : l’éducation et la culture pour tous. 


Une éducation qui se fonde sur l’enthousiasme d’apprendre, qui remette au centre le partage et le vivre-ensemble. 


Continuons d’apprendre de nouvelles choses, continuons à cultiver les liens d’amitié et de solidarité. 


Que chacun(e) puisse réussir et mener à bien ses propres projets, dans sa singularité, dans le respect des autres et avec les autres. 


Ne baissons pas les bras en cas d’échec, continuons à nous battre pour nos rêves, le chemin est fait d’étapes, essayons d’apprécier chacune d’elle. 


Construisons ensemble l’éducation et le monde de demain en faisant en sorte qu’il y ait une vraie place pour chaque être humain.
                      

vendredi 14 novembre 2014

Une formation en alternance



On en entend beaucoup parler actuellement. Pour les lycéens et les étudiants, l'apprentissage mérite d'être pris en considération, sachant qu'il offre des débouchés dans un certain nombre de secteurs et que la plupart des jeunes formés par alternance trouvent rapidement un emploi à l'issue de leur formation. 

Voici quelques informations :
Le contrat d'apprentissage s'étale sur une durée de un à trois ans selon le diplôme visé, qui peut aller du CAP au Master, en passant par le diplôme d'ingénieur. Il concerne les jeunes de 16 à 25 ans (éventuellement jusqu'à 30 ans sous certaines conditions).
L'apprenti(e) bénéficie, en alternance, d'une formation dans un CFA (Centre de Formation d'Apprenti) et de l'exercice du métier choisi en entreprise, sous l'encadrement d'un maître d'apprentissage. Il (elle) aura ainsi l'opportunité d'obtenir un diplôme tout en étant rémunéré pendant sa formation.
Il ou elle pourra également obtenir des aides pour hébergement et restauration, ou encore pour financer la préparation de son permis de conduire, et sera par ailleurs titulaire de la carte étudiant-e durant tout le temps de sa formation.
Intéressez-vous donc à la formation en alternance, par exemple si vous êtes attirés par les métiers suivants : paysagiste, coiffeur, boulanger, cuisinier, carrossier, maître d'hôtel, aide-soignant, orthoptiste, conseiller bancaire, garde forestier, actuaire, ou encore céramiste, ébéniste, orfèvre... oui, la liste est longue, renseignez-vous !



jeudi 6 novembre 2014

L'école pour tous

Allez, cette fois je vous conseille un film :
L'école pour tous, de Eric Rochant (avec, entre autres, Arié Elmaleh et Elodie Navarre).

C'est l'histoire d'un jeune adulte issu des « quartiers sensibles », qui a fait quelques bêtises et est connu des policiers, qui se retrouve à prendre la place d'un professeur de français dans un collège, en se faisant passer pour lui alors que celui-ci est à l'hôpital... Ce travail est ce qu'il considère comme « une super planque. »
Il est content d'occuper ce poste car cela lui donne une position sociale, un salaire, une fonction.
Il s'attache peu à peu à ses élèves, qui sont des élèves en difficulté (la classe de 4e AS, « remédiation, médiation, option relai ») et commence à prendre son rôle au sérieux.

Au départ, il se contente d'essayer de transmettre les connaissances imposées par le programme et tente de faire ce que l'on appelle un cours magistral : le maître, par l'intermédiaire d'un support écrit, transmet les connaissances à acquérir à ses élèves, ceux-ci étant censés écouter sagement et restituer les connaissances.
Puis il va se rendre compte que ses élèves ont une vraie envie d'apprendre (et non de « subir  ses cours »). Et il va avec eux, grâce à eux, trouver une méthode qui les rend actifs et heureux d'apprendre.
Ils étudient Le médecin malgré lui de Molière, un classique qu'on aurait a priori pu penser totalement étranger à leur monde et à leurs préoccupations. Or ils découvrent peu à peu, par exemple, que des sentiments ou des émotions expérimentés par les personnages peuvent être très proches de celles qu'ils ressentent dans leur quotidien. Ou que certaines expressions, qui les intriguent, pourraient très bien revenir à la mode.
L'enseignant ne leur fournit que très peu d'informations (puisque, bien sûr, il ne les a pas...), ce qui va amener les élèves à vouloir aller les chercher par eux-mêmes. Le maître et les élèves vont découvrir ensemble, et ce sont les élèves qui vont placer le maître en situation d'examen (sur le mode ludique : chaque fois qu'il ne sait pas répondre à une question sur l'oeuvre étudiée, il a un gage).
Il va ainsi parvenir, sans trop l'avoir programmé, à leur donner le goût des mots, de la littérature, et surtout l'envie de s'informer, lire, aller au CDI et utiliser différents outils. Eux qui s'ennuyaient sont désormais heureux de venir au collège : ce type d'aventure crée bien évidemment une grande complicité entre tous (entre les élèves d'une part et entre le groupe d'élèves et leur professeur) et les amène rapidement à prendre confiance en eux.

Si la situation présentée ici semble idyllique car traitée sur le mode humoristique et décalé (le jeu est constant autour de l'imposture, comme dans la pièce étudiée), il y a dans ce film une grande justesse dans l'observation et la restitution des comportements de chacun : enseignants, élèves, personnel administratif (attitudes de l'élève "difficile", présentation des savoirs académiques, corporatisme, ....).
Et ce film suggère, sans en avoir l'air, des pistes à explorer pour éviter les longues journées qui s'égrènent entre les murs de l'établissement scolaire et remettre la culture générale, l'ouverture d'esprit et l'épanouissement de l'élève au coeur des préoccupations, pour que chacun retrouve l'envie d'apprendre et de partager.
Bref, un film à voir et à re-re-revoir, on ne s'en lasse pas !


mercredi 8 octobre 2014

Réussir en maths

Tout d'abord, il faut dire et redire que les maths sont utiles, et même indispensables, pour exercer tout un tas de métiers : vétérinaire, ingénieur, informaticien, commercial, mécanicien, infographiste, architecte, … et j'en passe. Ceci est très important, car beaucoup d'enfants ne voient pas forcément l'utilité des mathématiques, et du coup ont parfois tendance à s'en désintéresser et surtout à se démotiver lorsqu'ils ne comprennent pas une notion qui reste pour eux un peu abstraite. Et on les comprend !
Mais avant de les inviter à se projeter dans l'avenir, montrons-leur que les maths sont très utiles dans la vie courante : par exemple, lorsque l'on suit une recette de cuisine, on fait des mathématiques !
(je vous renvoie à l'article de ce blog 
Pour vous aider à mieux faire comprendre à votre enfant comment fonctionnent et à quoi servent les mathématiques, je vous recommande le livre de Denis Gued, Les mathématiques expliquées à mes filles : sous forme d'entretien avec questions-réponses, il explique ce que c'est qu'une hypothèse ou une démonstration, ou encore comment se servir d'un théorème, et rend accessible tout un tas de notions qui pouvaient paraître rébarbatives ou compliquées.
Il faut savoir qu'en maths, il faut tout autant comprendre qu'apprendre. Apprendre sans avoir compris ne servira absolument à rien. Mais il ne s'agit pas seulement de comprendre : il est nécessaire d'apprendre les définitions, les théorèmes, les démonstrations. Il est ensuite nécessaire de faire de nombreux exercices pour appliquer ce qui a été compris et appris, afin de mettre en place des automatismes. Pour cela, nombreux sont les sites internet qui proposent des exercices et il est facile de trouver dans le commerce des cahiers d'exercices corrigés.
Le parent qui souhaite aider son enfant pourra s'y mettre avec lui : même si vous étiez soi-disant « nul en maths », intéressez-vous à ce qu'apprend votre enfant, qui sera heureux de vous l'expliquer, et le fait de reformuler à la maison ce qu'a expliqué son enseignant en classe lui permettra de mieux comprendre et intégrer les nouvelles notions abordées (faîtes ceci de préférence lorsque le cours est encore frais, ce sera plus efficace!).
Faîtes ensemble les résumés et les schémas qui rendent le cours plus accessible et plus facile à mémoriser. Vous pouvez aussi faire un glossaire des termes à retenir, il sera très utile lorsqu'il faudra réviser plusieurs leçons !
Pour résoudre un exercice, votre enfant vous expliquera la stratégie qu'il met en place et vous détaillera tous les calculs et les étapes de son raisonnement : vous l'aiderez ainsi énormément à réfléchir et à progresser, même si personnellement vous ne percevez ces étapes qu'avec difficulté ! Si votre enfant ne réussit pas à résoudre parfaitement et entièrement l'exercice, le fait de vous expliquer la stratégie qu'il pense nécessaire à mettre en place pour y parvenir lui permettra, en formulant le déroulement de sa pensée, d'approcher le plus près possible du résultat, et l'amènera à progresser peu à peu. Aidez-le également à présenter ses calculs et ses résultats de la façon la plus claire possible : rappelez-lui qu'il est possible de souligner, d'encadrer... le fait de présenter son travail de façon propre et ordonnée l'amènera à clarifier ses idées !

Enfin pour être bon en maths il ne suffit pas de faire des mathématiques :
Jouez en famille et entre amis à des jeux de société. Vous avez le choix, ils sont nombreux aujourd'hui sur le marché, des plus traditionnels aux plus originaux, il en existe une grande variété qui vous permettra de ne pas vous ennuyer et de passer des moments agréables en famille !
Par ailleurs, pensez à la musique : en effet, il est prouvé que les musiciens ont beaucoup plus de facilité en mathématiques que les non-musiciens. A commencer le plus tôt possible pour profiter de ses nombreux bienfaits : à ce sujet relisez sur ce blog l'article consacré à l'apprentissage de la musique :


dimanche 21 septembre 2014

Comment bien apprendre ses leçons ?

Chers parents,
pour commencer cette Rentrée du bon pied, voici quelques conseils à donner à vos petits pour qu'ils puissent apprendre leurs leçons de façon efficace et sans trop de stress.
Tout d'abord, il est recommandé de bien écouter (et si possible de participer) en classe. Ne surtout pas hésiter à poser des questions à l'enseignant et à demander des éclaircissements.
Ensuite, attention à copier la leçon ou la poésie en faisant bien attention à ne pas faire de fautes.
A la maison, vous pouvez vérifier avec votre enfant qu'il ou elle a bien compris la leçon, et chercher ensemble les mots inconnus ou mal compris dans le dictionnaire.
Dans l'étape suivante, l'enfant peut commencer à tenter d'expliquer les idées essentielles de la leçon à ses parents ou à ses frères et sœurs.
Ensuite, et ensuite seulement, l'enfant peut se lancer dans l'apprentissage de la leçon. Pour cela il est possible d'utiliser plusieurs techniques, chacun(e) trouvera celle qui lui convient le mieux :
- lire plusieurs fois la leçon (dans sa tête ou à voix haute) puis la mémoriser paragraphe par paragraphe si elle doit être récitée par coeur
- recopier plusieurs fois les passages importants, ou strophe par strophe pour une poésie
- s'enregistrer et se réécouter plusieurs fois de suite
- écrire les idées essentielles et les résumer sous forme de schémas, dessins ou tableaux.
Puis, lorsque l'enfant commence à connaître sa leçon, le parent peut l'aider à tester ses connaissances en lui posant des questions et/ou en lui demandant de réciter par cœur, selon ce qui est demandé par l'enseignant.
Dans le cas d'une poésie, il faudra lui conseiller de bien mettre le ton et de respecter le rythme, après avoir repéré les virgules et les points (qui permettent de respirer et de reprendre son souffle), ainsi que les points d'interrogation et les points d'exclamation. Ceci est très important pour donner vie au texte poétique.
Il est également essentiel de parler assez fort et pas trop vite, comme s'il racontait une histoire à ses camarades. Conseillez-lui de s'imaginer en classe en train de raconter cette histoire, en regardant bien son auditoire.
Si votre enfant a quelques difficultés à retenir sa poésie, n'hésitez pas à y aller doucement au début, faîtes-lui réciter juste la première strophe, puis la suivante un peu plus tard, et ainsi de suite : ne pas apprendre la strophe suivante s'il ne connaît pas les premières strophes par cœur. Procédez par étapes, par moments dans la journée et en apprenant un peu chaque jour et surtout pas tout à la fois. Pour cette raison, il est important d'étudier un peu chaque jour à la maison (après une petite pause-goûter ou détente bien sûr).

Valorisez votre enfant, encouragez-le dans ses apprentissages, et surtout ne consacrez pas plus d'une dizaine de minutes par jour aux devoirs en primaire ! Pensez plutôt aux jeux et aux activités qui vous permettront de passer un moment agréable avec votre enfant et l'aideront à assimiler les notions vues en classe.
Le site educatout vous donnera plein de pistes

Valoriser les littéraires

  Episode 26 du podcast Comptons avec les littéraire à écouter ici Qu’apportent les littéraires à la société ? C’est une grande question...

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