dimanche 4 juin 2023

Un travail à l'étranger


Si vous avez envie de prendre le large, de partir étudier ou travailler quelque temps à l’étranger, foncez !

C’est une belle occasion de découvrir une autre culture, de pratiquer une autre langue, et de rencontrer un tas de personnes différentes, qui modifieront votre façon de voir le monde.

Si vous souhaitez partir étudier ou faire un stage dans un pays européen, renseignez-vous sur les programmes Erasmus et Leonardo, ou Erasmus +. Si vous voulez partir en Europe ou ailleurs, renseignez-vous sur les possibilités de bourses, notamment sur le site du ministère des Affaires étrangères, ou intéressez-vous aux programmes d'échanges du Rotary.

 L’idéal est de partir au moins un semestre si vous voulez que votre séjour soit vraiment profitable.

Si vous souhaitez partir quelque temps pour découvrir un pays sans avoir trop de frais, vous pouvez partir comme workaway. Attention vous n’aurez pas un travail rémunéré, mais vous serez logé et nourri et vous aiderez bénévolement vos hôtes, là vous pouvez vous renseigner sur 

https://www.workaway.info/ 

(par exemple, il existe d’autres sites…) et pour continuer sur le volontariat, vous avez aussi la possibilité de faire un VIE ou un VIA, donc de travailler bénévolement dans une entreprise ou un service français situé à l’étranger. Pour avoir une idée des missions qui sont proposées, je vous conseille de consulter le site

https://mon-vie-via.businessfrance.fr/

Si vous avez entre 16 et 25 ans, il y a la possibilité d’effectuer un service civique à l'étranger et d’être affecté dans une structure qui offre des aides aux populations locales dans le domaine de la santé, de l’environnement ou de la culture par exemple. Vous bénéficierez d’une indemnité de 500 euros environ. Et vous pourrez ensuite faire valoir les compétences acquises en termes de savoir-faire et de savoir-être auprès de vos futurs employeurs. Comme pour un stage, et à ce sujet je vous conseille d’aller écouter l’épisode 17 du podcast Comptons avec les littéraires !

Pour plus d’informations sur le service civique, je conseille de consulter le site dédié à ce dispositif :

https://www.service-civique.gouv.fr/

Si vous souhaitez trouver un travail à l’étranger,

Vous pouvez commencer par consulter le site de la Maison des Français à l'Etranger (MFE) :

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-francais/

On y trouve des conseils pratiques sur les formalités administratives et fiscales, les démarches pour rechercher un emploi, et plein d'infos sur plusieurs pays ET vous pourrez poser vos questions sur le forum.

Pour consulter des offres d'emploi, vous avez le choix entre le site de Pôle emploi international :

https://www.pole-emploi.fr/international/mobilite-internationale.html

ou des sites comme

https://workwide.fr/

ou encore les sites des chambres de commerce françaises dans chacun des pays où elles sont implantées.

Pour l'expatriation au féminin allez consulter le site :

https://www.femmexpat.com/

 
qui est une mine d’infos et apporte un accompagnement personnalisé.

 

Une piste très intéressante à creuser et qui concerne de plus en plus de pays est le permis vacances travail. Il permet aux jeunes d’une soixantaine de pays de partir à l’étranger dans le but de voyager tout en ayant le droit de travailler sur place pour financer leur séjour. Le site dédié vous accompagnera pas à pas, en fonction du pays que vous choisirez :
https://pvtistes.net/
Attention il faut s’y prendre bien à l’avance !

Si vous cherchez un emploi en Chine, inscrivez-vous sur le forum

https://www.bonjourchine.com/ 

 

Avant de partir, pensez à la protection santé au cas où vous auriez besoin de soins sur place ! Certains pays ont signé une convention de sécurité sociale avec la France.

Pour en savoir plus, consultez :

https://www.cleiss.fr/docs/regimes/

 

Il existe aussi des assurances privées, à vous de choisir celle qui correspond le mieux à vos besoins !

 

Et puis à votre retour, n’oubliez surtout pas de valoriser ce séjour à l'étranger : mettez en avant toutes vos découvertes, votre niveau de langue, les connaissances acquises dans différents domaines. Et continuez à entretenir votre réseau ;)

 

L'épisode 18 du podcast Comptons avec les littéraires est à écouter ici.

 

Voilà, bon voyage, travaillez bien et… à bientôt !

Rachel Mihault, coach scolaire et universitaire

dimanche 7 mai 2023

Un stage sur mon CV

Pour bien mettre en avant l’intérêt des stages que vous avez pu effectuer, il est conseillé de les décrire en précisant dans quels secteurs ils ont été effectués et surtout en détaillant bien les projets et les missions auxquels vous avez participé, les tâches réalisées et les compétences acquises.

Donc pensez à prendre des notes régulièrement pendant toute la durée de votre stage, ça vous aidera énormément à rédiger votre rapport de stage, mais aussi à préparer votre CV ! Recueillez toutes les informations qui vous permettront d'en savoir davantage sur l'histoire, l'organisation et les activités de l'entreprise. 

 

Vous pouvez aussi constituer un book ou un portfolio où vous rassemblerez tous les documents que vous avez créés et que vous pourrez emmener avec vous lors d'un futur entretien d'embauche.

Faîtes chaque semaine un bilan avec votre tuteur ou tutrice, posez-lui des questions pratiques, demandez-lui son avis sur vos points forts et ses conseils sur les points à améliorer.

Apprenez, avec son aide, à mettre en avant les compétences que vous avez acquises, en termes de savoir-faire d’une part (comme la pratique d'une ou plusieurs langues, l’utilisation d'un outil précis, ou l’application de techniques spécifiques, … et d’autre part, de savoir-être (autonomie, adaptabilité, créativité, ... par exemple).

Vous trouverez facilement sur internet des exemples de CV. Il s’agit de présenter, de façon claire et attrayante et sur une seule page, qui vous êtes et ce que vous savez et aimez faire :

vous devez indiquer vos nom et prénom et titre (par exemple, étudiante en philosophie, ou étudiant en BTS communication, ….), puis adresse et téléphone, et pensez à bien mentionner le permis de conduire si vous l’avez.

Puis dans une rubrique « Formation », vous détaillez vos diplômes et votre formation en cours, pensez à bien préciser les attestations ou certifications obtenues dans différents domaines, comme le PSC1 ou le BAFA, par exemple.

Ensuite, dans une rubrique intitulée « Expériences professionnelles », vous  détaillez toutes vos expériences professionnelles et les stages que vous avez effectués et, éventuellement, vos responsabilités associatives.

En les classant du plus récent au plus ancien et en précisant bien quel était votre poste et quelles sont les tâches que vous avez effectuées. Attention, cette partie du CV doit être particulièrement claire et lisible : les noms des entreprises, les fonctions occupées et les dates doivent être immédiatement repérables et bien visibles.

Dans une autre rubrique, vous précisez quelles sont vos « compétences », et enfin dans une dernière rubrique, quels sont vos « centres d’intérêt ».

Et vous pouvez mettre éventuellement une photo, dans un encadré rond ou ovale par exemple.

Littéraires, choisissez bien vos mots ! Et surtout utilisez les bons mots-clés, ceux du domaine d’activité où vous allez travailler et que cherchent à repérer les employeurs !

 

A la fin de votre stage, pensez à remercier toutes les personnes qui vous ont accompagné-e et éventuellement à les ajouter sur LindedIn.

L'épisode 17 du podcast Comptons avec les littéraires et à écouter ici.

 

Bon courage à vous, continuez votre chemin pas à pas, et…

A bientôt !

Rachel Mihault, coach scolaire et universitaire

dimanche 2 avril 2023

Les métiers du livre et de la culture

Dans l’épisode 16 du podcast Comptons avec les littéraires, nous nous intéressons aux métiers du livre et de la culture, dont certains restent très mal connus du grand public. Quand on lit un livre, on ne soupçonne pas toujours tous les intervenants qui sont entrés en scène pour que ce livre existe et pour qu’il ait pu arriver jusqu’à nous.

Bien sûr il a fallu que quelqu’un l’écrive, ce livre… Alors, comment devient-on écrivain ?

Comme nous l’avons vu dans l’épisode 1 du podcast Comptons avec les littéraires, avec Anne Bourrel et Magali Brieussel, le métier d’écrivain ne nécessite pas de diplôme spécifique. Par contre il faut savoir qu’il existe de plus en plus de formations, comme par exemple le Master création littéraire.

Et c’est le cas pour la plupart des métiers du livre. Il existe des formations menant aux métiers d’éditeur, correcteur, traducteur, libraire ou bibliothécaire, mais il est également possible d’exercer ces métiers après des parcours diversifiés. La façon d’exercer chacun de ces métiers peut également varier énormémet, et cela participe de leur richesse !

Le métier d’éditeur, par exemple, peut s’exercer en tant que salarié dans une grande maison, ou bien en tant que créateur indépendant. Pour devenir éditeur, il est possible de faire un BTS, un BUT ou une licence Edition, puis éventuellement un Master Edition. Toutes ces formations peuvent d’ailleurs se faire en alternance, ce qui permet d’acquérir et faire valoir une vraie expérience du terrain !

Et vous pouvez également envisager la profession de secrétaire d’édition. Son rôle consiste en l’amélioration du texte d’origine, en relation avec son auteur, puis en la mise en page, en collaboration avec le graphiste. L’accès à ce métier peut se faire grâce au BUT information-communication, parcours métiers du livre et du patrimoine, ou bien une licence pro métiers du livre -édition et commerce du livre, ou encore un Master métiers du livre et de l’édition.

Le métier de correcteur, éventuellement couplé à celui de traducteur, peut s’exercer en tant que salarié ou indépendant. Là encore, aucun diplôme particulier n’est nécessaire. Il est possible d’y accéder après une licence de lettre ou de LEA, un Master Métiers du livre et de l’édition, ou encore après une formation spécifique proposée entre-autre par l’Asfored ou le Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes. Si vous vous intéressez à ces métiers, je vous renvoie sur l’épisode 3 du podcast, et pour le métier d’éditeur sur l’épisode 2.

Vous vous intéressez peut-être également au métier de conseiller littéraire (ou coach en écriture), où il s’agit d’accompagner les écrivains (en herbe) dans l’amélioration de leurs techniques d’écriture et de leur style ; ou à celui d’agent littéraire, qui joue le rôle d’intermédiaire entre l’écrivain et l’éditeur (il aide l’auteur à négocier ses contrats, assure un suivi juridique et financier, assure un suivi promotionnel de ses ouvrages, etc). Outre un goût prononcé pour la littérature et l’écriture, pour exercer ce métier il est nécessaire d’avoir de très bonnes notions de droit et de gestion, beaucoup de psychologie et un bon réseau. 

Le métier de libraire, quant à lui, peut s’exercer en indépendant ou en tant que salarié et ses missions seront très différentes selon le lieu d’exercice. Son rôle est de sélectionner les livres qu’il placera dans ses rayons, de mettre ceux-ci en valeur et de conseiller les clients, ainsi que de proposer des rencontres avec des auteurs, des ateliers et des animations, comme on l’a bien vu dans l’épisode 5 du podcast. Pour y accéder, la formation la plus reconnue est celle dispensée par l’Institut National de Formation à la Librairie.

 

Le métier de bibliothécaire est accessible après un BUT information-communication, une licence en lettres ou une licence professionnelle métiers du livre (ou encore un Master pro métiers du livre) et pour exercer dans la Fonction publique, il faut passer un concours de catégorie A ou B.

Son rôle est de conseiller les lecteurs, de les conduire vers les livres qui leur correspondent et jusqu’auxquels ils ne seraient peut-être jamais arrivés seuls ! C’est une profession où on lit beaucoup mais c’est aussi un métier relationnel, il demande de bien connaître les lecteurs qui fréquentent la bibliothèque, afin de pouvoir les conseiller efficacement !

Le bibliothécaire est également chargé d’organiser les rencontres avec des auteurs et parfois des expositions, ce qui l’amène à mettre en avant des liens entre la littérature et les autres arts (peinture, photographie, musique, jeux vidéo, …).

Il doit sans cesse développer et cultiver son réseau, afin de rester informé des nouveautés culturelles, notamment dans le domaine du numérique.

Vous aurez des informations détaillées en consultant le site du centre de formation du Syndicat national de l’édition :

https://asfored.org/

Si vous êtes intéressé-e par le métier de journaliste. Ou celui de rédacteur en ligne. Les qualités requises sont une solide culture générale, de très belles capacités rédactionnelles, beaucoup de curiosité et d’énergie ! Les formations menant à ces métiers sont le BUT information-communication, une licence de lettres ou un Master en journalisme ou en communication, ou encore un diplôme d’IEP (Institut d’Etudes politiques).

 

Le/la secrétaire de rédaction est chargée de la mise en forme de l’information, sous la direction du rédacteur en chef et en collaboration avec le graphiste.

 

Vous en saurez plus en consultant le site du Syndicat national des journalistes :

http://www.snj.fr/

 

et en écoutant l’épisode 9 du podcast Comptons avec les littéraires.

Ensuite, vous pouvez vous intéresser aux métiers de la culture.

Ils sont nombreux : guide conférencier, animateur du patrimoine, médiateur culturel, directeur de l’action culturelle, consultant-e en ingénierie culturelle, conseiller culturel, attaché culturel, tous sont chargés de mettre en valeur le patrimoine culturel et/ou touristique d’un territoire.

 

Pour devenir guide-conférencier, il faudra être titulaire d’un Bac + 2 ou 3 et passer un examen permettant d’obtenir une carte professionnelle. Là je vous conseille l’épisode 6 du podcast !

 

A bac + 3 vous pourrez également tenter le concours pour devenir animateur de l’architecture et du patrimoine : vous serez alors chargé-e de mettre en valeur un site de votre région, en organisant des expos et des visites.

Toujours sur concours, vous pourrez devenir médiateur culturel pour une collectivité territoriale et monter des projets dont vous organiserez la programmation, la promotion et le suivi budgétaire.

 

Si vous voulez devenir directeur de l’action culturelle, vous serez chargé d’évaluer la faisabilité technique, économique et juridique des projets. Pour passer le concours d’accès, il faut être titulaire d’un Bac + 3 en patrimoine, médiation culturelle ou communication, mais attention, comme pour tous les métiers de la culture il vaut mieux être titulaire d’un Bac + 5, ou même dans l’idéal être diplômé-e d’une grande école, comme l’Ecole du Louvre par exemple.

 

Si c’est le métier de consultant-e en ingénierie culturelle qui vous intéresse, vous pourrez travailler soit en libéral, dans un cabinet d’études ou pour une institution. Votre travail consistera en la revalorisation ou la sauvegarde d’un territoire ou d’un lieu culturel. Vous devrez avoir acquis de très bonnes connaissances artistiques et historiques, ainsi que des connaissances en droit et en gestion. Les qualités rédactionnelles et relationnelles sont également essentielles. La maîtrise d’une langue étrangère sera un plus largement apprécié. Il vous faudra un niveau Bac + 5 comme par exemple un master en histoire, en communication ou en ingénierie de projets culturels, ou encore un diplôme d’un IEP ou d’une école de commerce. C’est un métier qui vous permettra de bien gagner votre vie et d’évoluer par la suite, par exemple vers la création de votre propre entreprise.

 

Quant au rôle de l’attaché culturel, il consiste à mener des projets visant à faire rayonner la culture française dans le pays où vous êtes en poste. L’accès au métier se fait sur concours à niveau Bac + 5 et après un concours extrêmement sélectif (avec moins de 10 postes par an).

 

Pour plus d’infos vous pouvez consulter le site du Ministère des Affaires Etrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr

 

 

Puis il y a le métier de scénariste !

Vous pouvez faire un Master 2 scénario, réalisation, production à la Sorbonne ou bien un Master Arts, lettres et langues, parcours scénario et écritures audiovisuelles après une licence, ou bien tenter le concours de la Femis après un Bac + 2, ou encore intégrer des formations privées. 

L'épisode 16 du podcast Comptons avec les littéraires est à écouter ici.

 

Voilà, qui a dit que les études littéraires offraient peu de débouchés ? 

 

Continuez à bien vous informer et… à bientôt pour un prochain épisode ! (sur ce blog et sur Youtube)

 

Rachel Mihault, coach scolaire et universitaire à Montpellier

Valoriser les littéraires

  Episode 26 du podcast Comptons avec les littéraire à écouter ici Qu’apportent les littéraires à la société ? C’est une grande question...

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