mercredi 12 décembre 2018

Pourquoi je suis passée de l'enseignement au coaching scolaire ?

J’aime partager, construire, transmettre… et accompagner plus que guider. En tant qu’enseignante je me sentais frustrée de ne pas pouvoir accompagner chaque élève de façon plus efficace, car ma priorité devait être de gérer le groupe-classe.
En effet on peut gérer un groupe de 30 ou 35 élèves avec des techniques, qui permettent de faire au mieux et que chaque élève apprenne plus ou moins quelque chose, mais il est plus difficile leur donner le goût (des maths ou de la littérature), de leur faire pratiquer (les langues étrangères, les expériences scientifiques, différents sports), de mettre en place une vraie réflexion et une auto-évaluation efficace et d’instaurer une réelle communication entre les membres du groupe…
Notre système éducatif permet de former des bataillons de soldats obéissants mais pas des créateurs ou des décideurs. Le cadre et l’organisation ont été pensés à une autre époque et pour un autre type de société, ils sont donc à repenser aujourd’hui où nous avons un grand besoin de réflexion et d’échange !

En tant que coach scolaire, je peux aider chaque apprenant à acquérir des méthodes de travail lui permettant de progresser et d’atteindre plus rapidement ses objectifs avec moins de stress et je peux offrir une vraie écoute et une vraie attention à chacun-e.        

Attention, je ne pense pas qu’il faille abandonner l’enseignement en groupe pour un enseignement purement individualisé, simplement il y a une nécessité d’avoir des groupes d’apprenants plus réduits et d’être plus inventifs dans les façons d’enseigner afin que chaque élève puisse s’épanouir à l’école et que chaque étudiant-e puisse trouver sa place à travers une formation qui corresponde à ses envies, ses capacités et ses besoins. Il faut des salles de classe modulables et un système d’enseignement favorisant largement la diversité des talents.

D’autre part je crois fortement qu’il faut encourager la formation et l’apprentissage tout au long de la vie et dans tous les domaines !
Qu’en pensez-vous ?

dimanche 7 octobre 2018

"Première année", de Thomas Lilti


« Never do to others what they do to you.
You’d better do it to them before they do it to you ! »

Deux amis sont en première année de PACES (concours qui mène aux études de médecine, dentaire, pharmacie, kiné, sage-femme) et se retrouvent confrontés à un rythme de travail intense, des études très exigeantes et une compétition affichée. 

C’est l’histoire que raconte ce film, mais c’est aussi beaucoup plus…



Un film qui donne envie d’aimer Paris
d’étudier dans le quartier latin
de déguster les pains au chocolat de la Maison Galland 😉
et de réussir, mais pas seul-e et pas à n’importe quel prix !

Un film bouleversant, à voir par tous.

(Comédie dramatique avec entre autre Vincent Lacoste, William Lebghil, Michel Lerousseau, Darina Al Joundi, Alexandre Blazy. Sortie en salle le 12 septembre 2018)

mardi 11 septembre 2018

Le mythe national mexicain



A l’occasion de la parution de mon livre intitulé Le mythe national mexicain à travers les manuels scolaires d’histoire, paru dans la collection « manuels scolaires et sociétés » des Editions L’Harmattan, je vous propose ici un petit aperçu de l’histoire de l’éducation au Mexique.

Précisons tout d’abord que l'enseignement primaire est laïque, gratuit et obligatoire. Il est divisé en six niveaux, désignés par des chiffres allant de un à six : le premier niveau est appelé « primer grado », le dernier « sexto grado ».

L'année 1821 fut celle de l'indépendance du Mexique. L'éducation publique naquit quelques années plus tard avec les lois des 21 et 23 octobre 1833 et la création de la Dirección General de Instrucción Pública. On détruisait ainsi le monopole qu'avaient exercé les institutions ecclésiastiques sur l'éducation durant des siècles.
Au début du vingtième siècle on définit le concept d'éducation intégrale : le rôle de l'école est d'éduquer l'enfant et pas seulement de l'instruire. L'éducation doit contribuer au développement harmonieux de l'enfant, du point de vue physique, intellectuel et moral. Fut ainsi introduite l'étude de l'histoire de la Patrie, de la géographie du Mexique et du civisme. Les enseignants devraient désormais développer chez leurs élèves l'amour de la patrie, la fidélité à ses institutions et le désir de participer au progrès de la Nation.
Cependant, l'éducation restait le privilège des classes supérieures et moyennes.
Pendant la Révolution de 1910-1917, le peuple voulut transformer les structures économiques, politiques et sociales, afin d'obtenir de meilleures conditions de vie. L'éducation devait devenir un instrument de lutte contre la stagnation économique, politique, culturelle et sociale. Commença alors à se dessiner une éducation populaire : suppression de la Secretaría de Instrucción Pública et réforme de l'article III de la Constitution, où il est établi que l'Etat a tout pouvoir dans la réglementation de l'école publique et privée et que l'école devra être laïque et gratuite.
Mais l'événement essentiel du début du vingtième siècle fut, en 1921, la création de la Secretaría de Educación Pública (SEP). A sa tête, José Vasconcelos, qui mit en place trois actions fondamentales : développement des Beaux-Arts, création d'écoles et de bibliothèques. Son projet éducatif comprenait éducation indigène, éducation rurale et enseignement technique. Il considérait essentiel que tous les élèves aient des livres de lecture à leur disposition, et son but fut que toutes les écoles soient dotées d'une bibliothèque. La SEP fit éditer des millions de livres de lecture et d'histoire et géographie.
Par ailleurs, il fonda une institution qui eut beaucoup de succès dans les années qui suivirent : la Misión Cultural, il envoya dans les zones isolées du pays des instituteurs qui enseignèrent la lecture, l'écriture, les mathématiques, l'histoire, les arts et les métiers. Ils devaient développer chez les élèves la conscience nationale, et leur apprendre les bases de l'hygiène et de la médecine.
De 1925 à 1930, Moisés Saenz remplaça José Vasconcelos à la tête de la SEP. Il développa les écoles rurales et les écoles normales. Son successeur fut Narciso Bassols, qui impulsa l'enseignement secondaire et technique.
De 1934 à 1940, sous la présidence de Lázaro Cárdenas, l'article III de la Constitution fut modifié et déclarait que l'éducation devait être socialiste, afin d'offrir un enseignement plus en accord avec les principes de la Révolution. Tout le système éducatif fut réformé, de nouveaux programmes furent créés et de nouveaux manuels édités : les livres de lecture « Serie SEP » pour les écoles primaires urbaines, « Serie Simiente » pour les écoles rurales.
De 1940 à 1958, le système éducatif s'est peu développé, à l'exception de l'enseignement primaire en milieu urbain et l'enseignement technique et professionnel. Ce fut une époque de croissance économique, grâce au développement du secteur industriel. Ainsi, le rôle des enseignants était de développer l'enseignement pratique et utile à la patrie, ainsi que le sens moral et le sens du travail. Les particuliers (à l'exception des institutions religieuses) furent autorisés à ouvrir et à diriger des écoles. A l'éducation socialiste, succédait le concept d' «  unité nationale ». 
En 1942, fut votée une nouvelle loi (Ley Orgánica de Educación Pública), où l'on affirmait que l'Etat devait offrir une sensibilisation à l'amour de la patrie, des traditions nationales et de la fraternité humaine. L'hommage au drapeau devait être rendu chaque jour dans les écoles. En 1943, l'hymne national édité par la SEP en 1942 fut déclaré officiel, afin d'encourager le sentiment national.

En ce qui concerne les manuels, il en existait un grand nombre. Leurs auteurs devaient suivre les programmes définis par la SEP et adopter un ton civique et patriotique. Cependant, de nombreux enfants n'avaient pas accès aux manuels, car ils coûtaient très cher.
Sous la présidence de  Adolfo López Mateos (1958-1964), Jaime Torres Bodet était ministre de l'éducation. Les deux problèmes qui se présentaient étaient qu'un grand nombre d'enfants en âge scolaire n'avaient pas accès à l'enseignement et que la qualité de celui-ci était insuffisante dans tout le pays. Ainsi fut établi, le 31 décembre 1958, un décret connu sous le nom de « Plan de los Once Años ».
Un grand nombre d'écoles furent construites, aussi bien en ville qu'à la campagne, et de nombreux enseignants recrutés. Une mesure essentielle fut la création, en 1959, de la Comisión Nacional de los Libros de Texto Gratuitos : l'Etat se chargerait de faire rédiger, illustrer et éditer les manuels correspondant aux programmes de la SEP, et de les distribuer gratuitement à  tous les élèves de primaire du pays.
C'est à l'étude de ces manuels scolaires que nous nous intéresserons dans le livre Le mythe national mexicain à travers les manuels scolaires d’histoire, et plus particulièrement aux manuels d'histoire de l'enseignement primaire édités par la Comisión Nacional de los Libros de Texto Gratuitos de 1959 à nos jours.

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter le site des Editions L’Harmattan :
et cette vidéo de présentation
https://www.youtube.com/watch?v=C1A8dVcBSDg

dimanche 26 août 2018

Le taï chi

Puisque la fin de l'été et la Rentrée sont des périodes propices aux bonnes résolutions, j'ai décidé de mettre en lumière une activité qui pourraient intéresser un certain nombre de personnes : il s'agit du taï chi.
Le taï chi chuan est en fait l'une des cinq branches de la médecine traditionnelle chinoise. Il s'agit d'une gymnastique énergétique basée sur l'équilibre dynamique du Yin et du Yang, où l'on enchaîne des mouvements lents et souples en les synchronisant avec sa respiration.
Il permet ainsi de développer souplesse et la coordination, ainsi que la capacité pulmonaire, et procure une véritable détente.
Il est facilement accessible aux débutants. Alors, on essaie ? ;)

samedi 11 août 2018

La canicule

La canicule nous a mis complètement K.O cet été !
Nous sommes tous inquiets de cette augmentation des températures sur la planète.
Que pouvons-nous faire au niveau individuel pour lutter contre ?
Pensons tout d'abord à toutes les solutions qui nous permettent de limiter l'utilisation des climatiseurs...

Et soyons bien conscients qu'en plus des usines et des voitures, les avions polluent énormément. Alors dès que cela nous est possible, préférons le train ;)

De plus, essayons d'économiser l'eau et réduisons également notre consommation de viande, l'élevage intensif des animaux étant la principale cause du réchauffement climatique ! Redonnons toute leur place aux arbres et aux végétaux.

En somme, plutôt que de subir passivement, tentons d'être acteurs de notre bien-être !

Valoriser les littéraires

  Episode 26 du podcast Comptons avec les littéraire à écouter ici Qu’apportent les littéraires à la société ? C’est une grande question...

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